CHEVREUL, De La Baguette divinatoire et des Tables tournantes, 1854

CHEVREUL, De La Baguette divinatoire, du pendule dit explorateur et des tables tournantes, Paris, Mallet-Bachelier, 1854

XVI + 258pp. + errata. In-8 de 14 x 22cm. Reliure pleine toile bleu nuit, petits frottements, tache un peu décolorée au premier plat. Papier avec rousseurs, un peu envahissantes sur certaines pages (voir photos). Etiquette de la « Bibliothèque du magnétisme » au premier contre-plat

« Le célèbre savant, membre de l’Institut a réuni dans cet ouvrage de bonne foi tous les documents et observation relatifs à la psychique transcendante, dont il reconnait l’exactitude mais qu’il explique par une cause psychique, une sorte d’extériorisation de la Volonté. Après des considérations générales très étendues sur les sciences occultes, il fait l’étude de la baguette divinatoire depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, il examine le Pendule explorateur et les Tables tournantes comme des phénomènes d’automatisme inconscient: mais il ne s’obstine pas dans ses théories et laisse à l’avenir le soin de les vérifier ou de les condamner. Au point de vue historique il convient de signaler les cas très curieux de Mlle Ollivet, Mlle Martin, du Prieur Barde, de M. du Pernan du chanoine Saint-Chef et de M. Expié, fors suggestifs dans leur brièveté. » Caillet (I, 2337)

Il est intéressant de noter qu’il s’agit là parmi les toutes premières observations françaises des tables tournantes. Puisque c’est durant l’hiver 1853 que les salons parisiens découvriront le phénomène. En réaction, l’Académie des Sciences charge Chevreul d’écrire ce rapport.

Nous sommes donc ici au tout début de la vague spirite qui déferlera sur l’Europe pendant la seconde moitié du XIXème siècle

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