MICHELET, La Sorcière, 1862

MICHELET, La Sorcière, Paris, Dentu, Novembre 1862

XXIV + 460 pp. in-12 de 12.5 x 18.5cm. Reliure demi-cuir, dos insolé, frottements. Papier avec rousseurs principalement concentrées sur les premières et dernières pages.

« Michelet avait bien traité avec la maison Hachette pour l’édition de son livre. Mais au jour même de la mise en vente, M. Templier s’effraya – un peu tard à la vérité – d’un passage de la préface, et d’autorité, fit retirer tous les exemplaires prêts à être livrés et mettre au pilon les couvertures et les titres portant le nom d’Hachette. Dentu racheta l’édition en feuilles, fit composer des cartons pour les passages qui avaient épouvanté M. Templier, et mit le livre en vente sous la date: « Novembre 1862″… »

CAILLET (III, 7528)

La Sorcière est une oeuvre dense, originale par sa composition. Michelet a su allier la vérité historique à la fantaisie, en mêlant détails réels tirés de chroniques comme celles des procès des possédées de Loudun et opinions personnelles.

L’intérêt de cette oeuvre tient au fait que l’étude historique de la sorcellerie au Moyen Age et durant les temps modernes n’est qu’un prétexte pour faire une critique des mentalités et des institutions de tous les temps.