ROUBY, L’Hystérie de Ste Thérèse, 1902

250,00

Dr Hyppolite ROUBY, L’Hystérie de Ste Thérèse, Paris, Bureaux du progrès médical, 1902

42pp. + table. in-8 de 14,5 x 22,5cm. Reliure demi-chagrin bordeaux à coins, dos à nerfs, titre en long, réalisation moderne. Papier frais, couverture du broché conservée (effrangée mais restaurée).

Provenances : 

La couverture porte une oblitération de 1910  provenant du bureau d’Alger-Bourse à destination d’Emile Nourry rue des écoles à Paris. Il s’agit très probablement d’un envoi de l’auteur au célèbre libraire sur un de ses sujets de prédilection. C’est dire si le tirage avait du être confidentiel pour que Nourry demande un exemplaire directement à l’auteur…

La reliure (demi-chagrin à coins, triple signet, sujet) signe la provenance du fond Gruaz, dont une partie a été vendu hors catalogue en novembre à Lyon, et dont nous avons récupéré quelques livres (voir dans les rentrées récentes). Le livre ne porte par contre ni son ex libris ni son supra libris au dragon.

L’ouvrage est la plupart du temps faussement attribué à l’homonyme du Dr Hyppolite ROUBY qui fut député et sénateur de la Corrèze sous la IIIème république. Le Dr Hyppolite ROUBY qui nous intéresse était directeur d’un asile d’aliénés à Alger au début du XXème siècle. Il signe quelques ouvrages marqués de son scepticisme.

« Ce sont les découvertes des symptômes de cette maladie [l’hystérie], découvertes qui datent d’un demi-siècle à peine, qui permettent aujourd’hui de déchiffrer beaucoup de points obscurs de l’histoire religieuse. Vous connaissez ces grilles et ces clefs qui, placées sur des dépêches chiffrées, permettent de les lire et de les comprendre ? De même, en superposant les symptômes hystériques sur les faits miraculeux, on en reconnaît l’identité parfaite.

La connaissance exacte des symptômes de l’hystérie doit donc amener la révision de l’histoire des Religions, et c’est par là que ce travail peut avoir une importance particulière. »

Travail dans la lignée de ce que produisait l’école de la Salpétrière quelques années plus tôt et qui trouve parfaitement sa place dans la bibliothèque diabolique de Bourneville. C’est Sainte Thérèse d’Avila qui est ici la patiente.

Dorbon (4239)

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